Exposition: Lucien Clergue - Photographie

PrĂȘts pour un nouvelle exposition? Pour tous ceux qui sont fans de photographie, cet article vous fera dĂ©couvrir un photographe du nom de Lucien Clergue (si vous ne le connaissez pas dĂ©jĂ !)

Exposition au Grand Palais. Paris
     Arles aprĂšs la guerre
 1944: L'aviation dĂ©truit les ponts, le quartier et la maison de Lucien Clergue. Il avait 10 ans Ă  cette Ă©poque lĂ  et cet Ă©vĂšnement marquera sa vie Ă  jamais. L'omniprĂ©sence de la mort se fera beaucoup ressentir en particulier dans ses premiers travaux.
Le maire de la ville enverra certaines familles loin de la ville en guerre.
A la fin de la 2nde GM Arles sera une ville sinistrée. Un sentiment d'isolement s'emparera des jeunes.

Vue aérienne des bombardements alliés, Arles 1944.




Lucien Clergue
1934-2014
En 1953, Lucien Clergue a 20 ans. A la sortie d'une corrida il rencontre Pablo Picasso. Il lui montrera ses travaux. Pablo Picasso et Jean Cocteau sont séduits et demandent à en voir d'autres.

Les photos de Lucien Clergue s'inscrivent dans le champ conceptuel et sont trÚs loin des photos humaniste françaises. Son adolescence est souvent évoquée dans ses photos, on y retrouve l'omniprésence de la mort et une enfance douloureuse.

Les albums
7 albums. Planches-contacts.
Sa mĂšre voit en lui un artiste en devenir.
Ces albums montrent la progression de son travail. Sa sĂ©rie d'albums s'arrĂȘte en 1956.



Les contrastes
L'heure est au cinétique et au psychédélisme dans l'art. Reflets, tirages, contrastes.

Ruines, cimetiĂšres, saltimbanques, clanagres
La mĂšre de Lucien l'Ă©lĂšve seule et rĂȘve d'en faire un artiste.
Les premiers travaux de Lucien seront sombres.
SĂ©rie Pierrot et arlequins. MĂ©lancolie. Enfants dans les ruines

Analyse photographie: Ruines d'Arles
 Ciel gris et plat qui s'accorde avec un horizon bouchĂ©. La mort est omniprĂ©sente et perçue comme un vĂ©ritable traumatisme d'oĂč la volontĂ© de reconstruction. Lucien Clergue ne retouche ces photos qu'au moment du tirage. Aucun flash. Dans d'autres photographies Lucien Clergue reprĂ©sentera des cimetiĂšres dĂ©saffectĂ©s et des tombes abandonnĂ©es. La mort hante ces photos comme dans ces premiers travaux. Il tente de vivre avec la mort. Sa mĂšre mourra en 1952.
Son enfance se résumera au désespoir et au merveilleux.

Lucien Clergue revendiquera la photo comme un art Ă  part entiĂšre.

Los toros
La tauromachie. A la fin de l'arĂšne le taureau reste le roi avec le torero.  Photos festival de Cannes 1968.
    
Lien

Nus
Photos sur la plage ou dans les vagues.
Corps de femmes ayant des formes généreuses. Joie et vitalité infinie en rupture avec ses premiers travaux.
Série née de la vague devient aussi célÚbre que populaire.

 Formes et dessins abstraits et Ă©phĂ©mĂšres laissĂ©s sur le sable.

Fin de l'aventure! Bonne soirée!

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2 commentaires

  1. C'est un photographe que j'aime beaucoup. Sauf sur la tauromachie, j'ai plus de mal.

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    1. Je t'avoue que je ne connaissais absolument pas ce photographe avant d'aller voir l'exposition! Je suis du mĂȘme avis que toi concernant la tauromachie. Peut ĂȘtre que les photos sur ce sujet sont trop violentes?!
      Bonne semaine!

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